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Une firme française recrute pour le Darfour

04 octobre 2004 Association
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(LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°1104 - 02/10/2004)

FRANCE/SOUDAN : Une firme française recrute pour le Darfour
Le ministère français des affaires étrangères a suggéré à la firme de sécurité française Secopex de proposer ses services au Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) des Nations unies qui recherche une dizaine de personnes pour protéger ses personnels et des camps de réfugiés au Darfour.

Secopex a donc transmis au HCR les curriculum vitae d'une quinzaine de personnes pour des postes de "superviseurs de sécurité" au Darfour dans le cadre d'une mission de trois à six mois avec possibilité de renouvellement.
Le salaire offert serait de 4 000 $ par mois, à quoi s'ajoute un per diem de 238 $ selon nos informations. Les postulants doivent avoir un profil de cadre supérieur, connaître les institutions internationales et maîtriser les langues anglaises et arabes. Ils seront basés au Tchad mais devront effectuer de fréquentes missions de vérification de sites au Soudan. Secopex est à ce jour dans l'attente d'une réponse du HCR qui doit prendre une décision assez rapidement car ces postes sont à pourvoir à brève échéance.
Société militaire privée de création récente (avril 2003), Secopex est basée à Carcassonne (sud de la France) où se trouve le siège du 3e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMA). C'est d'ailleurs deux anciens adjudants chefs de ce régiment dont le gérant de Secopex, Ewald Wolfle, qui sont à l'origine du lancement de cette société, en compagnie d'un spécialiste de la guerre de l'information, David Hornus, fondateur du site Infoguerre.com. Outre des contrats en Europe de l'Est et en Afrique de l'Ouest, Secopex vient de passer un partenariat exclusif avec un centre d'entraînement militaire en Biélorussie pour une durée d'un an pendant laquelle la société française pourra utiliser les installations de cette base de l'ancienne Armée rouge soviétique. Récemment, via un intermédiaire, Secopex est entrée en contact avec le président de l'île autonome de Ngazidja (Comores), Abdou Souleh Elbak. Ce dernier a demandé à Secopex de lui faire une offre de services pour la formation de Comoriens à la protection rapprochée et aux techniques de police et de gendarmerie. Il s'agirait d'encadrer trois stages d'une quinzaine de jours chacun sur une période de plusieurs mois. Secopex a adressé son devis au président Elbak et attend sa réponse.



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